Octobre 2010: La réunion du comité de suivi des riverains (20 septembre) a permis d'évoquer les problèmes devant différents partenaires. La Ville a reconnu une erreur dans la communication entre ceux qui faisaient la commande (càd elle) et ceux qui devaient la réaliser, càd BPC. Il s'agit d'un manque de précision dans le cahier des charges, qui a permis au promoteur de travailler à l'économie. Au vue de l'évolution qui confirme tout-à-fait nos impressions quant à la quasi impossibilité de se servir de l'Agoraspace, la vraie question était évidemment "qui va réparer l'erreur et quand ? ". A la réunion, c'est le flou très artistique qui règna. Mais au conseil communal de ce lundi 4 octobre, le conseiller écolo Guy Krettels, qui participe au comité de suivi, a remis le point sur le tapis. Il semble que nos autorités aient été sensibles à l'appel et qu'une correction sera apportée. En tout cas le bourgmestre De Meyer a publiquement interpellé l'échevin Firket pour qu'une solution soit mise en route afin d'éviter ce qui s'est passé avec la piste de rollers (cfr plus bas)
Août 2010 : Dernières impressions en cette fin de vacances après quelques semaines d'utilisation: la plaine a été occupée à géométrie variable, parfois overbookée, parfois désertée. Les petis manquent cruellement de jeux pour eux alors que les mamans et les enfants sont bien là. Les petites mains qui raclent le gravier cherchent désespérement un bac à sable !
Ce gravier est une mauvaise idée même si je suppose qu'elle constitue une solution peu chère. Il a en effet une fâcheuse tendance à se répandre partout où il ne devrait pas, sur l'allée en ciment ou sur le terrain de basket/minifoot. Or certains de ces composants sont gros et pointus, mauvais pour pneux de vélos ou genoux de joueurs.
Quant au terrain de jeux encagé, son sol est assez "innovant". Je crois que les basketteurs seront surpris que leur terrain soit en terre/sable, ce qui, avec le climat belge, permet des rebonds disons inattendus. N'essayez pas de traverser en dribblant, votre précision sera très approximative. Cela rappelle furieusement le premier essai de coin-jeux fait par la Ville en bordure de la rue Natalis déjà, il y a une quinzaine d'années. On y trouvait une piste pour rollers en gravillons ..... Une situation que nous évoquions régulièrement devant l'échevin Firket comme magnifique exemple de ce qu'il ne fallait pas faire !
Par contre, les bus que j'ai vus lors de mes passages ne faisaient pas tourner leur moteur et donc leur présence ne semble pas une nuisance aussi forte que redoutée. Il faudra voir en hiver.
Le bilan de mon point de vue est donc mitigé: c'est mieux que rien dira t-on, sauf que puisqu'on a ça, on n'aura rien d'autre et que cela risque de servir d'alibi pour contrer toutes nos demandes. Or, la plaine n'a rien à voir avec d'autres agora-space réellement oprérationnel pour jouer à un sport. Toujours pas moyen de participer à la tournée "basket street" de la Ville. Un terrain de béton avec 2 "bêtes" anneaux aux dimensions règlementaires aurait été beaucoup plus pratique. Les anciens se souviendront d'un tel terrain situé derrière la caserne des pompiers du quai de la Boverie avant 1970, qui était très utilisé.
Peut-on quand même espérer qu'un animateur encadrera les installations et surtout optimisera cet équipement minimaliste ?
Pour notre idée (voir dernière photo), le cabinet de l'échevin Schroyen (toujours très réactif sur la balle , je dois dire) m'a envoyé la réponse suivante: Quant aux nasses à canettes, cette innovation nous est bien connue. Une analyse technique et d’opportunité de ces nasses avait été menée par le Service de la Propreté publique lorsque M. l'Echevin est entré en fonction en 2004. De celle-ci, il appert que le système présente 2 grands types de risque, qui l’emportent sur l’amélioration attendue au niveau de la propreté publique : d'une part, un risque de dépôts clandestins (ces filets constituent un incitant à jeter ses déchets sur la voie publique),
et d'autre part, un risque de pollution (de nombreuses canettes ratent leur cible, et les filets contiennent bien souvent des déchets de toutes sortes).
Dommage, cela semblait d'après les témoignages que j'avais recueillis, une bonne piste. Une autre consisterait en une consigne des canettes, ce qui se fait dans différents pays : soit les utilisateurs viennent les rendre, soit des démunis en font un petit trafic utile pour eux et l'environnement.
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Les lecteurs fidèles (!!!) de notre site ont suivi avec passion (!!!) les épisodes de la saga "mais bon sang où est passée notre plaine de jeux ? "
Récapitulons pour les moins fidèles, les moins passionnés, les distraits ou les oublieux: dans le cadre des envahissements du projet "Médiacité" sur l'espace public, diverses compensations ont été négociées par les responsables communaux de l'urbanisme. L'aménagement d'une plaine de jeux figurait parmi les toutes premières demandes du comité de quartier, la pauvreté en équipement collectif du Longdoz pouvant se comparer aux accessoires capillaires du beau Harry Roselmack.
Le terrain désigné est un morceau d'une ancienne propriété de la SNCB du temps où le chemin de fer traversait le quartier. Il s'étend de la rue Natalis jusqu'au Pré Binet où il rejoint l'entrée de Big Mat Cataldo à droite et la maison de repos sur la gauche.
De l'espace, de la proximité, tout semblait parfait sauf que, dès le début, une autre exigence surgit et bientôt s'imposa: celle de replacer les terminus du bus 4 qui avait été prié de déguerpir de la rue d'Harscamp, depuis 3 ans et pour toujours coupée en deux.
S'il y eut de nombreux épisodes à ce triste feuilleton, c'est qu'il nous semblait difficilement pensable de faire cohabiter des arrêts de bus (plus de 200 par jour, on rappelle), avec un bac à sable et des tobogans. Que d'autre part, relégués par les plans derrière cet espace "TEC", les agrès et autre terrain de basket se coupaient d'un passage qui pouvait y exercer un contrôle social bien nécessaire dans ce type d'infrastructures "jeune".
Mais la messe était déjà dite (et les célébrants rentrés chez eux), malgré un baroud d'honneur mené à l'automne 2009 par notre président, Olivier Dheur, qui résuma parfaitement nos attentes et nos regrets devant Monsieur Wilhelm et l'échevin Firket.
Faut-il penser que nos multiples lettres, rencontres, interpellations et interviews n'ont servi à rien ? On voudrait croire que les services communaux, fort sensibilisés, ont mis leur point d'honneur à nous concocter quelque chose de chouette: joli, pratique, solide, amusant. Les débuts présentent bien. On verra à l'usage
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Le chemin pris dans l'autre sens, de la rue Grétry à la rue Natalis. Dans le fond Belgacom. On devine des espaces dont l'occupation reste à découvrir. |
Ici, les engins pour "petits". A première vue, plutôt minimaliste. Peut-être y aura t-il encore d'autres machins à ressort qui peuvent se mettre ça et là. |
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Ci-dessus, un bel ensemble de gym est destiné aux "moyens", structure légère et élégante qui semble pouvoir se prêter à pas mal de contorsions pour les gamins imaginatifs .
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Quant aux ados, ils envahiront le terrain de basket, bien ceinturé et l'air solide. Si la plaine n'est pas encore finie, des jeunes y jouaient déjà en cette semaine de vacances. Elle répond donc bien à un besoin qu'il faudra toutefois accompagner/ animer/surveiller pour que ce bel endroit reste ce qu'on a souhaité qu'il soit. |
Le mobilier urbain prend place : de très costauds bancs en beau bois le long de l'allée et d'autres en métal près du terrain de basket. Les premières poubelles se remplissent rapidement et des déchets abandonnés ça et là (cfr ci-dessous) signalent l'urgence qu'il y a à réfléchir à la propreté de ce grand espace qu'on espère fort fréquenté. |
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Le contrôle social (si on le lie à des allées et venues d'un maximum de personnes) sera facilité par l'installation à l'arrivée de l'allée côté Grétry, d'un abribus et de "tubes à verres" enterrés, juste à côté.
A propos des allées et venues, un habitant du coin se demandait comment on allait empêcher la plaine de jeux de devenir un nouveau et attrayant "crottoir" ? Bonne question, bien sûr. De même que celle d'un riverain, tracassé par les probables concentrations tardives de tous les 10-20 ans les nuits d'été. Problème réel, d'autant plus que même avec un usage normal, les occupants des maisons qui bordent l'ensemble côté Grétry vont déguster, entre bus et cris d'enfants...
Terminons sur une idée/projet qui pourrait aider à entretenir la propreté et donc la convivialité: un enseignant m'expliquait que dans son école, la question des PMC avait été solutionnée par la réalisation d'une sorte de "basket-canettes": un large panier suspendu à un poteau, le filet descendant vers un gros tonneau. Le jeu séduit les jeunes qui s'amusent à viser plutôt qu'à laisser tomber et le tonneau ne doit pas être vidé aussi souvent. Peut-être quelque chose à construire ensemble ? Après tout, l'école professionnelle spécialisée bois/construction et le club-crochet (pour le filet) de la maison de repos se trouvent à un jet de .. canette!
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