mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz
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Ce mardi 18 février, notre commissariat nous rendait visite en la personne de l’inspecteur principal Ligot, adjoint au dirigeant et ff de dirigeant actuellement, qui est affecté au commissariat du Longdoz depuis 17 ans (et ne s’en plaint pas), de l’inspecteur principal Houben et de l’inspectrice de quartier Quintart. On se préparait à cette soirée depuis plusieurs semaines puisqu'un appel avait été lancé fin novembre, ce qui nous avait permis de rassembler puis de transmettre de nombreuses questions, suggestions, remarques voire plaintes. Mais nous rencontrer ne les a pas rebutés; cela fait longtemps que nous sommes des partenaires visant tous à ce que la vie soit meilleure chez nous. Leur terrain d’action est énorme, depuis la rue du marché à Bressoux jusqu’au quai des Grosses Battes en montant les versants de la Chartreuse, englobant donc les quartiers du Longdoz, Vennes et Fétinne. Pour remplir leurs tâches, douze inspecteurs de quartiers y sont affectés, mais il arrive que l’un ou l’autre soit absent; c’est de toutes façons bien peu pour une population d’environ 20.000 habitants. Cette organisation pourrait toutefois connaître certains changements durant l'année 2020. Pourquoi ? Les Liégeois bénéficient de 13 commissariats où ils peuvent se rendre. C'est trois ou quatre fois plus que dans d'autres grandes villes comme Bruxelles, Charleroi ou Namur. Et il est évident que cet accueil est très onéreux puisqu’il nécessite du personnel présent du matin au soir en semaine. Or la Ville a les problèmes financiers qu’on connaît et de plus, au niveau fédéral, il y a un réel manque de nouveaux policiers alors que les départs à la retraite se succèdent. On doit compter deux ans après un appel à recrutement pour qu’une ou un nouveau se voit désigner une zone. Et il y a environ 30% de candidatures en moins qu'avant. Enfin, la réputation de Liège, avec quelques affaires douloureuses ces dernières années, ne stimule pas non plus les demandes d’affectation. On préfère travailler dans un village d’Ardennes où les risques semblent moindres que dans la Cité Ardente. Il faut quand même souligner que nous avons de la chance car si notre lieu d’accueil vient à fermer, nous avons l’hôtel de Police Natalis tout proche et ouvert 24h/24 7jours/7.
Durant la rencontre, on envisagea des situations ponctuelles qui seront bien détaillées dans le PV de la réunion. Il me semble donc plus intéressant d’épingler quelques précisions sur les règlements et leurs applications chez nous. Gros sujet en tête de nos préoccupations : la mobilité ! La nécessaire rationalisation des moyens soulignée plus haut impose parfois que la solution à des lacunes constatées à un endroit s’inscrive dans un contexte plus large et doive donc attendre que la Ville et ses partenaires s’attaquent à la rénovation globale. On pense par exemple aux travaux du tram qui impose sa priorité ou son regard pour tout ce qui avoisine son tracé et ses retombées. Là il s’agit du placement d’horodateurs au Quai Churchill qui est prévu mais sans date, au grand dam des riverains qui subissent les nuisances des voitures ventouses. La mobilité et le respect des règles de stationnement prennent place aujourd’hui dans l’usage des nouvelles Scancars, ces deux véhicules pourvus de caméras qui filment sur 180° et peuvent repérer tous les contrevenants. Des priorités leur ont été attribuées : les emplacements riverains (que les agents traditionnels s’efforcent déjà de préserver), les places PMR et les horodateurs. Ca fonctionne et cela va rapporter de l’argent, conséquence positive de comportements négatifs ;-) Toutes les "punitions" qui viennent spontanément en tête au citoyen lambda ne peuvent être appliquées : ainsi si tous sont verbalisés, on n’appelle pas la dépanneuse pour tous les véhicules en infraction. Les nuances sont parfois subtiles comme 4 roues sur le trottoir oui, 2 roues, non. Le parking sur les trottoirs occupe d'ailleurs pas mal de temps de la discussion : il pose problème dans tous les coins du quartier et semble devenu une habitude récurrente dès qu'une place autorisée n’est pas accessible, spécialement autour de la Médiacité mais aussi près des bâtiments de service collectif comme Solidaris ou certaines écoles de Promotion Sociale. Nous apprenons que tous les PV ne donnent pas lieu à un papillon et donc que pas mal de véhicules sont verbalisés sans que le passant en voit la preuve. Avec les Scancars, les papillons vont d'ailleurs tous s’envoler ! La propreté est une autre thématique qui, avec la mobilité, concourt pour la palme des emmm… . On a souvent signalé les désagréments causés par les poubelles et/ou les containers à roulettes que des enseignes Horeca laissent bien plus longtemps que le jour de leur enlèvement et vidange. Enfin la règle générale selon laquelle un trottoir doit avoir minimum 1m,50 de large semble, pour beaucoup d'entre nous, bien exigüe dès qu’on est un PMR, une maman avec poussette ou un passant à hauteur d’un arrêt de bus. Mais actuellement, c’est cette mesure qui prévaut. Puisqu’on connaît les dépôts pirates réguliers, pourquoi n’installe t-on pas une caméra pour multiplier les flagrants délits, quasi impossibles autrement ? Mobilité et propreté sont deux domaines où il est évident que les agents ne peuvent être partout et que la collaboration des habitants, à la fois pour respecter les règles et signaler les incivilités, est absolument essentielle. Il faut se souvenir également que le travail de la police comprend bien d’autres thématiques que celles que nous remarquons : le volet judiciaire (La PJ a son siège au 1er étage de l’immeuble dominant l’ancienne partie de la galerie) avec les faits de drogues, de vols avec ou sans violence, d’attaques de magasins ou de pharmacie, les bris de vitres, agressions etc. De beaux succès ont eu lieu dans ces domaines, comme l’arrestation du « gang » des pharmacies ! La teneur de la conclusion de l’inspecteur principal ne nous étonne donc pas : nous, habitants, sommes les yeux et les oreilles de la police et une collaboration bienveillante est la meilleure garantie d’une amélioration des problèmes que nous vivons. Merci Madame l'inspectrice, Messieurs les inspecteurs, de cette rencontre et de votre attitude accueillante envers nos carnets de doléances ! Bon travail et à bientôt ! |