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L'essor du quartier est lié intimement au développement du chemin de fer et à l'implantation d'une station, dès 1851, en plein coeur de l'artère principale, la rue Grétry qui a été tracée moins de 20 ans plus tôt (1834). Tout autour vont se percer des rues, se développer des commerces, s'ouvrir des cafés, s'installer des sociétés de transport. La seule ligne existant au départ, celle de Liège-Namur, va rapidement être rejointe par celle vers Maastricht. La gare, construction légère en bois, devient le grand bâtiment que tous les anciens ont connu, construit en 1877. .
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La concession des travaux et de l'exploitation fut successivement cédée à la Compagnie du Chemin de Fer de Namur (de 1845 à 1855), puis à la Compagnie du Chemin de Fer du Nord Français (1855- 1862) et enfin à la Compagnie du Nord-Belge qui restait à majorité de capitaux et de gestion français. Rappelons en effet qu'à l'origine les chemins de fer belges étaient aux mains de société privées.
A côté de la gare furent également construits les bâtiments administratifs, rue de la limite. Sur l'actuel terrain vague aux coins de la rue d'Harscamp et de la rue Libotte prirent place des halles pour le dépôt de colis ainsi qu'un quai à bestiaux (à la place de la station d'essence) de même qu'une plaque tournante pour locomotives et wagons. |
| A la fin des années 60, Liège se lance dans la modernisation. On détruit, on reconstruit, on rationalise aussi. Si la gare ne reçoit déjà plus de voyageurs depuis longtemps, elle sert encore pour les transports de marchandises et surtout participe aux trajets industriels. Mais là aussi les différentes usines du quartier ferment avec en dernier lieu l'Espérance qui voit jusqu'à la fin des années 70 un train traverser la rue d'Harscamp et rentrer dans l'actuelle friche. De nouvelles idées émergent pour le Longdoz et la gare n'en fait plus partie. Elle est d'ailleurs envahie par une végétation vagabonde qui ne manque pas de romantisme ! On mijote un centre commercial surmonté d'une majestueuse tour de bureaux et logement. |
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| En 1975, elle est détruite pour faire place à partir de 1977 aux travaux de construction de la 1ère partie de la galerie Longdoz. Une deuxième moitié émerge en 1995, comblant le terrain vague qui s'est créé entre Belgacom et la partie déjà en activité. |
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Ceux qu'intéresse l'histoire ferroviaire se reporteront avec plaisir au petit fascicule de M.Lambou qui a servi de bases à cette page et où ils trouveront de nombreux détails supplémentaires (voir bibliographie)
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