mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz - mon quartier le Longdoz
|
Lorsqu'il est sorti à l'automne 2009, chez Noir Dessin Productions, mon livre "le Longdoz autrefois" ne prétendait pas constituer une somme définitive sur l'histoire du quartier. Il a bien naturellement suscité des réactions, des précisions, des corrections, dont on voudrait tenir compte si jamais y avait une 2de édition mais il a aussi incité des lecteurs qui détenaient d'autres documents à me les communiquer. Par ailleurs, j'ai personnellement eu l'occasion, lors de ma randonnée piétonne de "factrice bénévole" pour les convocations du Comité de quartier, de repérer des traces du passé qui m'avaient jusque là échappé.
C'est pourquoi j'ai décidé de faire une petite place à ces addenda-corrigenda ... en invitant de nouveau ceux qui dénicheraient, dans d'antiques boites à chaussures, des souvenirs "longdoziens" enfouis, à me les faire parvenir, pour que tous en bénéficient. |
|||||||||||||||||||
La boucherie Leblanc A tout seigneur, tout honneur: le lecteur du "Longdoz autrefois" sait que Emile Leblanc, plus de 90 printemps, a grandement contribué à me faire comprendre le contexte de l'ancien Longdoz. Implantée depuis le 19es dans le quartier, la boucherie familiale y a en effet joué un rôle commercial important (p.37) et, après le déménagement du magasin au centre ville, les ateliers restèrent installés au coeur du pâté de maisons entre Rue Grétry et rue Libotte. Le document ci-dessous vient de l'administrateur de la S.A.Jacques Blanc, fils d'Emile et patron actuel de la boucherie, rue Lulay des Febvres. La photo représente la boucherie originelle. Voici le commentaire qu'on trouve sur leur page Facebook. "La Maison LEBLANC a été fondée en 1873 par l'union des familles LEBLANC et JAZ. Le premier commerce s'est ouvert dans le quartier du Longdoz, au début de la rue Grétry. Photo prise aux alentours de 1900" On reconnait ce que j'ai appelé dans le livre "la photo d'entreprise", fréquente il y a un siècle, avec les patrons, les employés et les apprentis. A droite sur le seuil, les Leblanc, père et fils. Ce qui est amusant dans ce cliché, c'est qu'il nous permet de localiser précisément la mercerie-bonneterie Grande Chemiserie du Longdoz, qui figure en page 60. En effet, en regardant bien la boucherie Leblanc, on voit clairement dans la vitrine, le reflet de l'en tête de la mercerie qui se trouvait donc du côté gauche de la rue en allant vers la gare, avant la perpendiculaire de la rue Libotte. |
|||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||
Un autre haut lieu de la rue Grétry fut l'Union Coopérative, longuement décrite pp.62-63. Si la boulangerie et le magasin étaient installés rue Grétry, les bureaux se trouvaient rue Ansiaux où, en levant la tête, on découvre encore sur une grande façade blanche, deux inscriptions et sur le fronton, une sorte de déesse de l'abondance, à la chevelure de fruits et de fleurs, style art déco très bien conservé. |
|||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||
C'est précisément dans ces bureaux qu'officiait Monsieur Crespin, comptable à la Coopérative, qui habitait au 14 de la rue de Mulhouse. Grâce à sa petite-fille Solange Sengier, nous découvrons quelques souvenirs de famille. Les clichés ont été pris au cours des années 40, devant chez eux. On y voit des petites maisons précédées de jardinets, comme il y en a encore beaucoup de ce côté du quartier, non seulement rue de Mulhouse, mais aussi Rue Deveux ou Impasse Magnée, entre la rue Ansiaux et la rue Basse-Wez. Scènes de groupes au soleil, haies d'arbustes recouverts de fleurs, pierre cerclant les hortensias, jusqu'à l'arceau qui croule sous les bouquets, c'est un petit domaine soigneusement entretenu et bordé de grilles élégamment tournées. On en profite pour s'attendrir sur la mode d'époque - jolis noeuds, longues anglaises, col claudine et smocks pour les filles, barboteuse pour bébé - et admirer poupée et cheval à bascule ;-) Un cliché très actuel, puisque provenant de Google-streets, montre qu'une partie des grilles sont encore là et que, malgré la disparition de l'arceau, les fleurs égayent toujours ce coin tranquille du Longdoz. |
|||||||||||||||||||
|